Jeudi 7 novembre était la journée consacrée au harcèlement scolaire. Chaque année de multiples élèves sont harcelés à l’école (primaire, collège ou lycée voire même université). Brimades, coups, c’est 1 élève sur 10 qui se fait harceler. Un phénomène qui, pendant quelques années encore, était tabou. Personne n’osait réellement en parler. Aujourd’hui, c’est un sujet qui en fait réagir plus d’un.
Le harcèlement c’est quoi ?
Le harcèlement, on le rappelle se traduit par des gestes et/ou des paroles violents répétitifs visant à humilier une personne jusqu’à dégrader ses conditions de vie ou de travail. Cela peut-être d’ordre psychologique, moral ou physique. On retrouve le harcèlement partout : dans la rue, au travail, à son domicile, sur la toile (dans ce cas on parle de cyberharcèlement) et bien sûr dans le milieu scolaire.
Les conséquences
Les dégâts chez un enfant victime de moqueries par un ou plusieurs camarades de classes sont nombreux :
- Un repli sur soi (ne parle plus à personne)
- Une perte de l’estime de soi (honte, culpabilité)
- Un désengagement scolaire, une nette baisse des résultats scolaires
- Des blessures physiques
- De l’absentéisme
- Des cauchemars
- Maladies psychosomatiques
- De la dépression
- Un suicide
(source marionlamaintendue.com)
Quels moyens pour lutter contre le harcèlement ?
Il existe plusieurs moyens qui ont été mis en place afin de prévenir et sensibiliser sur ce phénomène. On retrouve donc la campagne « Non au harcèlement » qui a été lancée en 2015 tous les premiers jeudi du mois de novembre. Cette année il a eu lieu le jeudi 7 novembre. Un prix « non au harcèlement » a alors lieu chaque année dans tous les lycées, collèges et écoles de France. Cela consiste à présenter son projet de type dessin, court-métrage sur le thème du harcèlement scolaire. D’ailleurs, le projet sera lancé dès le CP afin de sensibiliser dès le plus jeune âge.
Une journée nationale est consacrée au harcèlement scolaire pour agir contre ce fléau. Un numéro d’écoute gratuite (3020) est aussi disponible pour les victimes d’harcèlement mais aussi les parents. Mais il existe également des sites et des spécialistes dans le but d’aider les parents d’enfant(s) harcelés et les victimes elles-mêmes. Mais toutes ces mesures sont-elles suffisantes pour contrer ce phénomène qui n’est, pour l’instant, pas prêt de s’arrêter ?
A voir sur ce site les dix nouvelles mesures présentées.
Pour certains, le corps enseignant ne fait pratiquement rien pour empêcher cela. CPE, professeurs, proviseurs, principaux ou directeurs d’écoles, n’appliquent pas (toujours) de sanctions voire même ne prennent pas en considération ce problème-là. Pour d’autres, la police minimise ces faits et donc aucun suivi n’est réellement fait. Mais l’équipe pédagogique dispose-t-elle assez de moyens pour éviter ce genre de phénomène ? Est-elle vraiment former pour gérer ce genre de situation ? La police a-t-elle réellement un rôle à jouer ?
Un soutien infaillible
Face au harcèlement scolaire, beaucoup de personnes se sont mobilisé et ont tenu à soutenir les élèves. Le président Emmanuel Macron, par exemple, a adressé un message aux élèves sur snapchat. Brigitte, sa femme, ancienne prof d’anglais a également fait une conférence. Plusieurs équipes de France se mobilisent contre le harcèlement mais aussi des bikers et bien d’autre personnes.
Que pensez-vous du harcèlement scolaire ? Avez-vous été victime d’harcèlement ? N’hésitez pas à partager un max sur les réseaux sociaux.
A bientôt pour un nouvel article avec A la mode Pasukaru 🙂