Le vamping, un problème fréquent que rencontre majoritairement la jeune génération vient s’ajouter a la longue liste de troubles du sommeil. Zoom sur ce nouveau phénomène.
Vamping ? Ce mot vous fait peur ! Je vous rassure, cela n’a rien à voir avec les vampires, loin de là. En réalité, ce terme est la contraction de deux mots anglais : vampire comme vous vous en doutez bien et de texting. Mais concrètement, c’est quoi ?
Le vamping ou la surexposition des écrans dû à l’hyperconnexion
Tout le monde a un téléphone, on est d’accord. C’est un outil très pratique bien plus que les courriers, le téléphone filaire, le baladeur CD ou le minitel qu’on aimait utiliser auparavant. En gros, vous l’utilisez pour tout. Et forcément pour les réseaux sociaux. Ces applications qui débarquent dans votre vie et qui mettent celle-ci entre parenthèses pour embrasser ce monde virtuel. Mais au moment où vous avez goûté à Facebook, puis Twitter, Instagram, Snapchat et enfin Tik tok, impossible de vous arrêter. Ils prennent de plus en plus de place dans votre vie quotidienne et ne vous laisse presque plus manger, boire, avoir une simple vie sociale ou dormir. Bon, j’exagère pour la nourriture, mais pas pour le sommeil.
Pourquoi ? Car c’est une réalité à laquelle moi-même, j’ai été confrontée. Minuit. Une heure du matin. Deux heures. Puis trois heures passe où j’ai enfin réussi à décrocher d’Instagram. Trois heures les yeux rivés sur les photos de personnes connues et moins connues et à lire les commentaires.
Autre situation. Après une grosse journée de travail ou de cours, vous avez décidé de vous poser devant Netflix, chocolat chaud et guimauve ou un petit thé pour vous accompagner. Il est 22h30. Vous entamez un épisode de la série Strangers things ou les 100 que vous avez ajouté à votre liste au préalable, il y a quelques jours. Puis deux. Et trois, et quatre. Vous ne pouvez plus vous arrêtez. Il est presque trois heures du matin et vous vous levez dans quatre heures. Mais vous n’avez pas ou plus envie de dormir.
Voilà ce qu’on appelle « le vamping ». Cela m’est arrivé deux ou trois fois. Bon ok quelques fois, mais ce n’est pas récurrent. Ouf ! Pourtant, je ne suis pas la seule. Ça touche des millions de personnes dans le monde. Particulièrement les jeunes. Et peut-être que vous en faites partie.
Le vamping nuit à la qualité du sommeil
Vous connaissez la lumière bleue que l’on retrouve sur tous les écrans. Vous savez aussi que cette lumière est néfaste. Non seulement, à cause d’elle, vous avez les yeux secs (à force d’être concentré.e.s sur un smartphone, vous ne vous rendez plus compte que vous ne clignez plus assez des yeux), mais vous avez aussi mal au crâne et vous pouvez avoir des troubles de la vision. Sans compter qu’elle perturbe le cycle de votre sommeil.
Dans une interview accordée à Elle version espagnole, l’experte en santé numérique, Gabriela Paoli explique que : « l’utilisation des téléphones portables et autres appareils électroniques peu de temps avant de s’endormir affecte la glande pinéale, une petite partie du cerveau responsable de la production de mélatonine, l’hormone qui régule le cycle veille-sommeil. La lumière, même légère, comme celle d’un réveil ou du bouton de veille de la télévision peut la modifier. Si elle est altérée, il nous est difficile de nous endormir et nous dormons peu et mal ». La mélatonine à ne pas confondre avec la mélanine (qui donne la peau noire) provoque l’endormissement. C’est pour ça d’ailleurs, que vous en retrouvez dans quelques sédatifs pour aider lutter contre les insomnies et réveils nocturnes. Mais bon, ça ne fonctionne pas de façon systématique.
Dormir, c’est vital
Il y a un temps pour se reposer et pour vaquer à ses occupations. La nuit, le corps a besoin de l’obscurité et la lumière le jour, je ne vous apprend rien. C’est comme cela que notre horloge biologique fonctionne. Et pour rappel, en moyenne, il faut sept, huit heures de sommeil. Plus pour les uns et moins pour les autres. Le sommeil, c’est comme boire, manger et respirer, c’est vital. Si la qualité du sommeil est médiocre, cela impactera la santé mentale et physique. Augmentation du risque de diabète, de prise de poids, risque d’anxiété, de troubles de la concentration, de l’attention, problème de mémoire…
Je me rappelle quand j’étais en seconde, j’avais fait une nuit blanche en semaine. J’avais même sport ce jour-là et je n’étais pas fatiguée après le cours. Jusqu’à ce que j’arrive en histoire. Je me suis écroulée. J’ai dormi et j’ai même bavé. Ne vous moquez pas. Dans tous les cas, je me sentais pas au top de ma forme, mais rassurez-vous je ne suis pas tombée dans les pommes.
D’ailleurs, ça me rappelle qu’une camarade de classe m’a raconté qu’elle n’avait pas dormi pendant une semaine. C’est possible ça ? Je n’en revenais pas. Perso, après une nuit blanche, je suis obligée de dormir dans la journée, tellement je suis trop crevée.
L’essentiel

source : Femmeactuelle.fr
En résumé, dormir, c’est fondamental et ce ne sont pas tant les écrans sur lesquels chacun passe le clair de son temps déjà dans la journée qui vont vous (nous) y aider. Enfin, si vous faites de l’insomnie, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant (et à prier pour ceux qui sont chrétiens). J’espère que cet article vous aura plu et aider un minimum à comprendre ce qu’est le « vamping » une phénomène qui ne date pas d’hier.
À la prochaine 🙂
LLP
Intéressant 🤔
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