Narcolepsie, hypersomnie, bruxisme nocturne, connaissez-vous vraiment ces divers troubles du sommeil ? Zoom sur ces phénomènes qui sévit dans de nombreux foyers.
Sommaire :
- Définition
- Le trouble du rythme circadien
- Le syndrome des jambes sans repos
- L’hypersomnie
- La narcolepsie
- L’insomnie
- Le bruxisme
- Le trouble du comportement en sommeil paradoxal
- La paralysie du sommeil
- L’apnée du sommeil
- Le somnambulisme
- Les causes des troubles du sommeil sont multiples
Selon la définition de Qare, les troubles du sommeil sont des phénomènes qui perturbent la qualité, le déroulement et la durée du sommeil. Et cela n’est pas sans conséquences. On en parlera un peu plus tard.
On retrouve deux types de troubles du sommeil :
- La dysomnie
- La parasomnie
Dans la toute première catégorie, il y a :
Le trouble du rythme cicardien
Quand il y a un dérèglement entre la veille et le sommeil, nuit et jour, c’est ce qu’on appelle un trouble du rythme circadien. En d’autres termes, l’horloge biologique ou (rythme endogène) est désordonnée. Cela est par exemple dû à la prise de son poste la nuit ou au décalage horaire.
Le syndrome des jambes sans repos
Encore méconnu à ce jour, c’est pourtant un fléau que connaissent certains d’entre nous. Ce syndrome se caractérise par la flexion involontaire des orteils ou jambes du dormeur et des douleurs qui surgissent la nuit. Cela est le fruit d’une trop longue immobilisation.
Pour pallier ce problème, il est déconseillé de rester immobile trop longtemps avant de dormir.
L’hypersomnie
Ce sont les personnes qui, malgré une « bonne » nuit de sommeil, somnolent encore durant la journée. Vite épuisées, elles ressentent fortement le besoin de dormir.
Souvent, les profils à risque sont ceux touchés par un problème neurologique, endocrinien, une infection, le syndrome de Guillain-Barré, d’un épuisement, un gros manque de sommeil ou qui ont eu la main lourde sur les hypnotiques ou sédatifs…
On peut diviser l’hypersomnie en deux catégories : la primaire et secondaire.

La narcolepsie
Elle se retrouve dans la catégorie hypersomnie primaire. De son autre nom la maladie de Gélineau, elle se décrit par des accès de sommeil irrésistibles. En d’autres mots, ce sont les individus qui, en pleine activité, se mettent, tout à coup, à dormir. On pourrait penser qu’ils se sont évanouis alors que non.
Elle touche 30 000 Français, enfant, jeune et adulte.
4 ans plus tard, cela peut déclencher un affaiblissement des muscles de tout le corps. Aussi, les émotions sont décuplées, et ont des troubles de l’attention. En général, les narcoleptiques ont une mauvaise qualité de sommeil et peuvent aussi être atteints de la paralysie du sommeil (dont on va parler plus tard) liés à des hallucinations.
Ne vous étonnez donc pas si quelqu’un s’endort en pleine conversation ou en plein travail ou rit pour je ne sais quelle raison.
En cause ? Une insuffisance ou absence de sécrétion de neurotransmetteur appelé orexine ou hypocrétine situés dans l’hypothalamus latéral. Il joue un rôle sur l’éveil.

L’insomnie
C’est la plus connue de toutes.
L’insomnie atteint 20% de la population française si ce n’est plus. Les adultes sont plus touchés que les enfants.
Pour rappel, elle se manifeste par des réveils nocturnes, des soucis à s’endormir ou des réveils hyper tôt le matin. Ce problème résulte d’un manque ou mauvaise qualité de sommeil.
Lors d’activités diurnes, les symptômes sont divers : vous ressentez de la fatigué.e, vous avez des problèmes de concentrations, de mémorisations, vous êtes irrité.e, nerveux.se.

Dans la deuxième, on observe :
Le bruxisme nocturne
Grincer des dents cela vous parle ? On a tous (ou presque) connu un proche qui le faisait. Ici, cela consiste à le faire durant la nuit de façon involontaire. Il y a bruxisme du réveil lorsqu’un individu réalise des mouvements de la mâchoire et serre ses dents par habitude sans les grincer. Cela est causé par le stress ou l’anxiété.
Le trouble du comportement en sommeil paradoxal
Le TCSP touche moins d’1% de la population principalement des hommes de 50 ans et plus, se manifeste par des actes plus ou moins violents selon le rêve. Il n’y a pas de danger apparent à condition de vous trouver à proximité de la personne. Pour prévenir, il vaut mieux sécuriser les alentours.
À noter qu’au réveil, les personnes ne sont plus confuses. Seul pendant la phase paradoxale.
La paralysie du sommeil
Fréquente chez les enfants et jeunes adultes, elle peut aussi toucher une plus large génération. Elle s’explique par une immobilisation totale du corps sauf des yeux. Dans la plupart des cas, c’est quand vous êtes allongé.e sur le dos que ça survient.
D’un point de vue scientifique, la paralysie du sommeil provient, une fois de plus, d’un manque de sommeil, d’un stress ou suite à une événement douleureux (décès, déménagement, etc.).
L’apnée du sommeil
Aussi appelée syndrome d’apnée-hypopnées obstructives, elle se définit par un problème de ventilation nocturne. Provoqué par quoi ? Des arrêts respiratoires fréquents de 10, 20 secondes voire plus. Face à ça, des pathologies chroniques, parfois fatales peuvent apparaître. Mais les somnolences diurnes sont les plus courantes.
Les personnes les plus à risque sont celles en surpoids, les fumeurs, allergiques, qui boivent, prennent des somnifères… 4% les plus touchés sont les hommes contre 2% pour les femmes.

Le somnambulisme
Un membre de votre entourage erre dans l’obscurité sans aucune raison ? Ou alors c’est peut-être vous ? Honnêtement, ça peut faire flipper quand on ne comprend pas ce phénomène. Un somnambule se traduit par un individu qui agit ou parle pendant son sommeil. Il est dans un état d’éveil inconscient. Le lendemain, il ne se souvient de rien.
Il n’est pas dangereux pour une tierce personne. Par contre, lui, peut se faire mal (se heurter à un mur, un meuble, tomber des escaliers…). Dans ce cas, ramenez-le dans son lit ou crier pour qu’il vous entende. Mais ne le secouez pas, car il sera désorienté ou violent.
Cette crise frappe autant les enfants que les adultes.
Les causes des troubles du sommeil sont multiples
Le manque de sommeil
Il est sans rappeler qu’il est important de dormir suffisamment soit en moyenne 7h par jour. À noter que les grasses matinées le week-end ne compense pas le manque accumulée toute la semaine.
Le stress
À commencer par celui-ci. Combien de gens sont en proie au stress ? Journées de travail presqu’interminables. Charge parentale. Tâches administratives. Ménages. Sans oublier, la crise sanitaire qui n’arrange pas les choses. Il est fondamental de déstresser, de se relaxer au moins cinq minutes chaque soir
L’anxiété
S’inquiéter pour tout et rien à la fois, c’est chiant et ce n’est pas bon pour la santé. En particulier pour le sommeil. Quand on ne contrôle pas les circonstances, l’angoisse nous envahit. Même si c’est difficile, ne vous tracassez pas le crâne avec ces choses, car malheureusement, ça ne changera rien. Aérez-vous l’esprit. Faites-le vide. Vous pouvez également faire des activités qui vous feront du bien.
Les maladies
Parmi elles, la dépression qui perturbe la qualité du sommeil.
Si vous ne souffrez d’aucune de ces choses ? Tant mieux. Mais. L’alcool, la drogue, les écrans, les sucreries, le café, les repas copieux impactent souvent sur la qualité de votre sommeil…
N’hésitez surtout pas à consulter un spécialiste si votre cas s’aggrave.
source :
https://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag1004/ps_5962_narcolepsie.htm
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypersomnie
Vous reconnaissez-vous dans l’un de ses troubles ? J’espère que cet article vous a plu et que vous en savez un peu plus sur les troubles du sommeil.
À la prochaine ! 🙂
LLDP