Je fais partie de ces millions de chrétiens qui, précisément un jour, ont vu leur vie basculer grâce à une seule personne, Jésus-Christ. Comment cela s’est-il passé pour moi ? Je vous dis tout dans ce témoignage.
J’ai eu le « privilège » de naître dans une famille chrétienne. Un privilège dans le sens où vous entendez, dès votre plus jeune âge, la parole de Dieu. Où vous n’êtes pas une honte ou un sujet de moquerie pour vos parents, frères et sœurs si vous osez déclarer que Jésus-Christ est vivant, qu’il est le Seigneur et sauveur. Ou encore qu’il est le fils de Dieu. De pouvoir ouvrir sa bible, prier et aller à l’église librement.
Choses que vous ou d’autres chrétien.nes persecuté.e.s ne peuvent vivre à l’heure où j’écris ces mots.
Petite parenthèse, ça a l’air impossible, bizarre ou inexplicable dit comme ça, mais je me souviens que Dieu me tenait dans ses bras et me déposait sur terre avant ou après ma naissance.
Je n’en avais jamais parlé avant sauf à une personne. Au début, je pensais que mon imagination me jouait des tours. Mais je l’ai vraiment vécu. Ou alors c’était une vision. Jusqu’à ce jour, je m’en souviens encore. Ça me fait penser au Psaume 22:11 : « Dès ma conception, j’ai été sous ta garde, dès le ventre de ma mère, tu as été mon Dieu« . Jérémie 1:5 ou Ésaïe 49:5.
Revenons au récit. J’allais à l’église avec mes parents, mes frères et sœurs, j’aimais aller à l’école du dimanche qui diffère du catéchisme. Je me rappelle que les premiers versets que ma monitrice nous faisait apprendre par cœur, c’était : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre », Genèse 1:1 et Jean 3:16.

Je participais aux spectacles de Noël, Pâques et pour la fête des pères et mères. On poussait la chansonnette, très sympa à l’époque, je ne regrette pas.
Sauf que tout ça, n’a pas fait de moi une chrétienne.
Pour moi, c’était normale. Je ne me posais pas plus de questions sur la foi chrétienne. Je ne m’intéressais pas plus que ça à Dieu. Ce qui m’importait, c’était les bonbons et cadeaux distribués à certaines occasions.
À la préadolescence, j’ai mis Dieu et l’église de côté. Quelques années passent, j’étais au lycée et je recommençais doucement, mais sûrement à m’intéresser à la foi chrétienne.
Plus précisément lorsque l’une de mes 3 trois grandes sœurs avec qui je vivais au quotidien témoignait de sa rencontre avec Jésus. Sa vie avait totalement changé. Plus elle parlait de ses différentes expériences avec le Seigneur, plus j’avais cette soif, cette envie d’expérimenter des choses avec Christ. J’ai eu le sentiment que le Saint-Esprit me touchait à travers son témoignage.
Mais je continuais à mener ma vie sans Dieu.
Lors d’une soirée d’évangélisation dans une église fréquentée par mes grands-parents, j’ai eu droit à un marque-page avec un verset inscrit dessus. Je ne l’ai plus, mais j’avais l’impression que Dieu me parlait à travers celui-ci. Ceci étant dit, je ne focalisais pas trop mon attention dessus.
Pendant cette période, j’avais envie de donner ma vie au Seigneur, mais quelque chose me bloquait.
Vous allez peut-être rire, mais je voulais être parfaite avant de marcher avec Dieu. Je n’avais pas envie de le décevoir. J’étais consciente que c’était un engagement sérieux. Dans ma tête, un chrétien devait être parfait.
Un bon gros mensonge auquel j’ai cru pendant un moment !
À mes 16 ans, au Club Biblique Lycéen, l’équivalent du Groupe Biblique Universitaire, on étudiait Jean 3 qui parle de la nouvelle naissance. Sur le chemin du retour, après avoir discuté avec une amie sur ce chapitre, j’ai donné ma vie au Seigneur. Peu importe les doutes, les peurs.
Ce jour-là, j’ai pris un chemin étroit, difficile, différent, mais le plus beau, le plus censé. Ce jour là, j’étais heureuse, je souriais. Je me sentais bien. Ce jour-là, c’était le 11 février 2011.
Les années ont passé, et en 2014, j’ai pris la décision de me baptiser. Pourquoi pas avant ? Parce que j’avais encore cette appréhension, je ne voulais pas prendre cela à la légère. Je me mettais beaucoup de pression.
Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir choisi la vie, et ce, même si ce n’est pas toujours simple.
Certes, je suis loin d’être parfaite, mais j’ai compris que le Seigneur n’est pas venu pour les justes (personne ne l’est), les biens portants, mais pour les malades. C’est Lui seul qui restaure, guérit, brise et rend juste.
Vous pouvez essayer par vos propres moyens, ça ne fonctionnera jamais longtemps. Quand bien même ça aurait été le cas, pour accéder à la vie éternelle, il faut passer par Christ, car sans Lui, c’est impossible. Même pour l’être humain le moins irréprochable.
Il n’est pas mort à la croix il y a deux millénaires pour faire le beau gosse…
3 choses à savoir
Naître au sein d’une famille croyante ne font pas de vous un.e chrétien.ne. Elle ne vous sauve pas. Seule l’Esprit Saint convainc du péché et de justice.
Aussi, ça ne veut pas dire que votre témoignage est plus fade que les personnes nées dans une famille non-croyante. Tous les témoignages sont beaux et touchants peu importe d’où vous venez.
Enfin, ce n’est pas parce que vous êtes venu.e au monde dans une famille qui ne sert pas Dieu que vous ne pouvez pas rencontrer Jésus dans votre vie. Ne le limitez pas, tout est à sa portée.
J’espère que ce témoignage vous a plu, vous a encouragé. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager dans vos réseaux sociaux. N’hésitez pas à me raconter le vôtre ! Au plaisir de vous lire.
Bonne semaine bénie et à bientôt ! 🙂
LLDP