La dysmorphophobie est un trouble peu connu. Pourtant, elle fait autant de ravages dans la gente féminine que masculine. Zoom.
Combien de fois faites-vous face au miroir et êtes parfois déçu.e.s, selon les matins, de certaines parties de votre corps.
Votre gros ou petit nez qui fait « tache ». Une bouche dysharmonieuse. Vous avez honte de votre double menton. Vous remarquez qu’un oeil est plus petit que l’autre. Votre cellulite, vos bourrelets vous dégoûtent. Vos fesses sont trop plates ou à l’inverse, trop grosses. Vous avez une petite ou trop grosse poitrine. Vos pieds biscornus, n’en parlons pas. Vous n’avez pas la bonne taille ou le poids idéal. Et pour finir, vos cheveux ressemblent à rien.
L’apparence est un sujet obsessionnel chez la plupart notamment chez les jeunes qui subissent des transformations physiques de leur corps en vue de devenir adultes. Et ce ne sont pas les magazines ou les réseaux sociaux qui vont aider à surmonter ces complexes physiques. Derrière ça se cache potentiellement la dysmorphophobie.
C’est quoi la dysmorphophobie ?
Trouble méconnu pourtant bien réel, la dysmorphophobie, c’est percevoir de manière exagérée un défaut sur son visage ou autres zones du corps peu voire inexistant. De la couleur (texture de la chevelure) à la crise d’acné en passant par la moustache (qui n’est autre que du duvet), rides, le teint de la peau ou les rougeurs, vous ne supportez aucune disgrâce.
Cette peur de dysmorphie corporelle touche d’autant plus les adolescentes que les jeunes garçons. Mais les hommes en plus de s’inquiéter de leur taille, leurs parties génitales ou leurs cheveux, peuvent développer une autre forme : la dysmorphie musculaire.
Cette maladie inversée de l’anorexie donne une fausse image corporelle d’eux-mêmes. Ils auront tendance à penser qu’ils ne sont pas assez musclés. Cela les conduit à s’entraîner souvent et plus dur, à adopter un régime alimentaire plus sévère. Les hommes s’embourbent dans une spirale négative sans fin. En se regardant dans le miroir, ils ne sauront jamais satisfaits de leur corpulence et auront besoin d’en faire toujours plus. Au-delà des corps taillés, les bodybuilders cache peut-être une souffrance.

Les causes
L’origine de ce trouble psychologique est inconnu à ce jour. Il peut apparaître du jour au lendemain chez n’importe qui. Mais c’est à la puberté que les garçons et les filles sont les plus impactés.
Les conséquences
Les personnes atteintes souffrent forcément de la situation et se renferment sur elles-mêmes. Obsédé.e.s par leur apparence, chaque jour, l’envie de checker un petit défaut ou illusoir les démange. Aussi, elles se comparent de façon systématique à l’autre. Leur comportement change. Elles se nourrissent de pensées destructives. Elles ne contrôlent plus leurs émotions.
Et des problèmes alimentaires, de l’attention, d’hygiène viennent s’ajouter à cette longue liste problématique. Cela vient donc entacher leur vie sociale, scolaire ou professionnelle. Dans le pire des cas, ça peut pousser au suicide.
Quelques symptômes
Voici de manière plus clair, les quelques signaux qui doivent alerter :
- Un état anxieux, dépressif,
- Des rendez-vous excessifs chez le médecin,
- Le recours à la chirurgie esthétique,
- Passer son temps devant le miroir à scruter le défaut « imaginaire » ou, au contraire, éviter tout ce qui reflète son image,
- Être préoccupé.e ou obsédé.e par ce complexe,
- Cacher les complexes avec un accessoire (foulard, lunettes de soleil, chapeau, gants, chaussettes…),
- Eviter les endroits où il y a du monde.
Comment en sortir ?
La dysmorphophobie ne part pass comme elle est venue. Il faut faire une thérapie. Plus précisément la psychothérapie cognitive comportementale. Le psychiatre va aider le ou la patient.e à retrouver le chemin de la raison en lui montrant que la perfection n’est qu’un leurre. L’individu peut, en complément, se voir administrer des antidépresseurs par le spécialiste.
Comment aider quelqu’un atteint de dysmorphie corporelle ?
La meilleure façon de l’aider, c’est d’être bienveillant envers l’individu. Ne pas être brutal dans la façon de s’exprimer. Être à l’écoute et patient. Et lui recommander une consultation chez un spécialiste. S’aimer ce n’est pas inné, ça s’apprend. Il faut donc accompagner la personne dans cette étape.
source :
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=dysmorphophobie_pm
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À la prochaine ! 🙂
LLDP